éplorement

éplorement: éplorement [eplɔʀmɑ̃] n. m.

ÉTYM. 1847, Flaubert; de éploré.

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♦ Littér. État d'une personne éplorée. ⇒ Affliction.

♦ (Choses). Caractère de ce qui exprime l'affliction. ⇒ (fig.) Éploré.

0 (…) je vis (…) sous l'éplorement d'une vieille chevelure qui n'avait pas la force de supporter le contact du peigne, une tête qui (…) s'écroulait (…)

Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 334.

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éplorement — (entrée créée par le supplément) (é plo re man) s. m. Action de se mettre en pleurs ; état de celui qui est éploré. • Malgré les roucoulements, les éplorements d Adoua et de sa soeur, A. DAUDET Journ. offic. 16 novemb. 1874, p. 7658, 2e col … Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré
éplorer (s') — ⇒ÉPLORER (S ), verbe pronom. Littér. [Le suj. désigne une pers.] Fondre en pleurs. Un solitaire octobre où l automne s afflige, Où l on s éplore en soi comme en des funérailles (LÉAUTAUD, Poèmes Élégie ds Pt ami, 1895, p. 10) : • Cette femme se… … Encyclopédie Universelle
éploré — éploré, ée [ eplɔre ] adj. • esplouréXIIe; de es et pleur ♦ Qui est tout en pleurs. Une veuve éplorée. Air, visage éploré. ⇒ désolé, larmoyant, triste. « Une voix stridente, éplorée, arriva jusqu à nous » (A. Daudet). Fig. et poét. « Plantez un… … Encyclopédie Universelle

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